Biobanque PROCURE
Une biobanque multicentrique
Une biobanque multicentrique dédiée à la recherche sur le cancer de la prostate.
La biobanque PROCURE est le fruit d’une collaboration de plus de dix ans de quatre centres hospitaliers universitaires du Québec, avec le soutien de grands donateurs et de partenaires financiers.
Elle a rassemblé chez quelque 2 000 hommes ayant subi une prostatectomie une quantité considérable de biospécimens et de données:
- Tissu prostatique, sang et urine à la chirurgie; sang et urine lors des visites de suivi médical;
- Données cliniques, pathologiques et sociodémographiques associées.
OBJECTIF
Aider à la recherche en fournissant des biospécimens et des données de très grande valeur scientifique pour mieux comprendre le cancer de la prostate, le diagnostiquer plus tôt et le traiter d’une manière ciblée et précise.
ÉCHANTILLONS DISPONIBLES
- Liquides biologiques
- Échantillons dérivés
- Tissus prostatiques
- Micromatrices tissulaires (TMA)
Sérum, plasma, couche leucocytaire, PBMC, urine;
ADN et ARN sanguins;
Congelés en OCT; fixés et inclus en paraffine (FFPE);
Disponibles bientôt.
LA BIOBANQUE PROCURE A DES CARACTÉRISTIQUES DISTINCTES
- Harmonisation des procédures et méthodes de fonctionnement dans les quatre sites de collecte;
- Questionnaire de données sociodémographiques rempli par les participants;
- Cohorte majoritairement canadienne et francophone;
- Caractérisation complète des tissus par les pathologistes de la biobanque;
- Collecte de sang et d’urine lors des visites de suivi, menant à la possibilité d’études longitudinales;
- Mise à jour des données cliniques lors des visites de suivi médical.
CARACTÉRISTIQUES DE LA COHORTE
- Nombre de participant: 2004;
- Médiane de suivi médical: 7 ans;
- Âge moyen au diagnostic: 62 +/- 6,4 ans;
- APS moyen au diagnostic: 7,9 +/- 10,3 ng/mL;
- Récidive biochimique: 652 patients (33%);
- Cas de cancer résistant à l’hormonothérapie (CRPC): 80 patients (4%);
- Mortalité: 187 patients (9%).
PREMIER PROJET DE RECHERCHE 2020
Pour croître, le cancer de la prostate dépend des hormones sexuelles, appelées androgènes. Le traitement qui prive la production d’androgènes par castration chimique ou chirurgicale est le traitement de base le plus efficace pour stopper la progression de ce cancer. Malheureusement, après un certain temps, le cancer devient «résistant à la castration».
Le Dr Éric Lévesque et son équipe s’intéressent aux mécanismes de synthèse de ces hormones et notamment aux enzymes qui les produisent ainsi qu’à l’impact du taux de ces hormones sur la croissance du cancer de la prostate.
L’objectif de ce projet de recherche est d’analyser dans le sang des patients avant et après castration et lors de la progression de leur cancer les taux sanguins de ces différentes hormones et de corréler ces taux avec l’évolution de la maladie et certaines de ses caractéristiques.
Dans ce projet de recherche, le Dr Lévesque espère pouvoir démontrer que le taux dans le sang de certaines de ces hormones pourrait prédire si les patients développeront rapidement ou non une résistance à la castration. Une telle information pourrait être utilisée pour choisir des traitements plus appropriés chez ces patients.
Un total de 1929 échantillons de sang de la biobanque seront utilisés pour ce projet.
POUR PLUS D’INFORMATIONS
Dr Alain Bergeron: alain.bergeron@crchudequebec.ulaval.ca
Ginette McKercher: ginette.mckercher@mail.mcgill.ca