Chimiothérapie
Vue d’ensemble
La chimiothérapie consiste à administrer des médicaments qui détruisent les cellules cancéreuses ou qui aident à freiner leur croissance. Le traitement peut aussi endommager des cellules saines, mais celles-ci peuvent se réparer.
La chimiothérapie est un traitement souvent utilisé lorsque le cancer de la prostate est récurrent ou métastatique et que l’hormonothérapie ne donne plus de résultats.
La chimiothérapie est habituellement un traitement systémique. Cela signifie que les médicaments voyagent dans la circulation sanguine pour atteindre et détruire les cellules cancéreuses dans tout le corps, y compris celles qui auraient pu se détacher de la tumeur primitive dans la prostate.
Modalités
Les médicaments de chimiothérapie peuvent être administrés par perfusion intraveineuse (dans une veine), par injection intramusculaire ou sous-cutanée (dans un muscle ou sous la peau) ou par voie orale (bouche) sous forme liquide ou en comprimés.
La méthode qui sera utilisée dans votre cas dépend surtout du type de cancer dont vous souffrez et du type de chimiothérapie qui vous sera administré.
Vous pourrez recevoir votre traitement à l’hôpital, dans une clinique externe spécialisée, au cabinet de votre médecin ou à domicile.
Est-ce pour vous
Étant donné que la chimiothérapie cible généralement les cellules cancéreuses à croissance rapide, elle n’est pas recommandée chez les hommes atteints du cancer de la prostate à un stade précoce et dont la tumeur grossit lentement.
Dans le cas du cancer de la prostate, la chimiothérapie est le plus souvent utilisée pour traiter les hommes dont le cancer est de retour ou s’est propagé à une autre partie du corps après l’hormonothérapie.
Elle joue un rôle important dans le traitement du cancer de la prostate devenu résistant à l’hormonothérapie (hormono-résistant, résistant à la castration ou réfractaire).
Des protocoles de recherche sont en cours pour vérifier le potentiel d’association de la chimiothérapie avec la prostatectomie e ou la radiothérapie chez les patients atteints d’un cancer plus agressif.
Trouver un essai clinique peut être une démarche difficile et complexe. C’est pour cela que notre partenaire Q-CROC a mis en place Onco+, un service d’accompagnement gratuit, offert pour toute personne à la recherche d’un essai clinique en oncologie au Québec.
Si vous désirez en apprendre davantage sur les essais cliniques en oncologie au Québec et évaluer si la participation à un essai clinique pourrait être une option pour vous, veuillez consulter le site de notre partenaire Q-CROC.
Autres sites sur les essais cliniques:
- Clinical Trials Gov: www.clinicaltrials.gov
- Essais canadiens sur le cancer: canadiancancertrials.ca
Facteurs justifiant ce choix
Chez les hommes atteints du cancer de la prostate, la chimiothérapie peut aider à:
- ralentir la propagation du cancer;
- prolonger la vie;
- soulager la douleur ou maîtriser les symptômes qui peuvent apparaître aux stades plus avancés.
Types de chimiothérapies
Les agents chimiothérapeutiques les plus couramment utilisés dans le traitement du cancer de la prostate métastatique sont:
Le docétaxel (utilisé en association avec la prednisone ou la prednisolone) a montré un gain sur le plan de prolongation de la durée de vie dans le traitement du cancer résistant au traitement hormonal.
Le cabazitaxel est un médicament anticancéreux utilisé avec la prednisone pour traiter les patients atteints d’un cancer de la prostate qui s’est propagé en dehors de la prostate et qui ont déjà été traités par le docétaxel.
Il a été démontré que le docétaxel et le cabazitaxel aident les hommes à vivre plus longtemps, en moyenne, que les médicaments chimiothérapeutiques plus anciens. Ils peuvent ralentir la croissance du cancer et également atténuer les symptômes, entraînant une meilleure qualité de vie.
Le cancer résistant à l’hormonothérapie
Sans métastases
Le cancer de la prostate résistant au traitement hormonal sans métastases décelables est actuellement un champ de recherche dans le domaine du cancer de la prostate. Depuis quelques années, certains médicaments anti-hormonal de nouvelle génération sous forme de comprimé – apalutamide (Erleada), enzalutamide (Xtandi) ou darolutamide (Nubeqa) – ont été montrés efficace chez les patients avec un cancer de la prostate résistant à la castration sans métastases avec une élévation rapide de l’APS. Votre médecin pourrais vous proposer l’une de ces options si votre cancer est à haut risque de progression.
Vous pourriez également envisager de participer à un protocole de recherche afin de bénéficier des nouvelles formes de thérapies.
Avec métastases
Le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration survient lorsque le cancer s’est propagé à des parties du corps autres que la prostate et qu’il est capable de croître et de se propager même si des médicaments ou d’autres traitements visant à réduire les hormones mâles (testostérone) sont utilisés pour le traiter.
Il s’agit du cancer au cours duquel des examens diagnostiques comme la scintigraphie osseuse ou la tomodensitométrie ont permis de déceler des métastases. À ce stade du cancer, on ne peut malheureusement plus parler de guérison et la prolongation de la vie et la qualité de vie du patient deviennent la priorité.
Le médecin tente de retarder le plus possible les complications – atteinte générale, perte de poids, douleurs et fractures – dues à la progression des métastases. En effet, à partir du moment où le cancer résiste à la castration et qu’il comporte des métastases décelables, le soulagement des symptômes par l’hormonothérapie est encore nécessaire, mais il ne suffit plus. La chimiothérapie améliore l’état général du patient qui commence à être très affecté par la maladie.
De plus, si les traitements hormonaux plus anciens sont toujours utiles et doivent continuer à être utilisés, l’ajout d’une nouvelle génération d’agents hormonaux, tels que l’apalutamide (Erleada), l’enzalutamide (Xtandi) et l’acétate d’abiratérone (Zytiga), offre des avantages substantiels aux patients.
En plus de vos traitements, le soulagement des symptômes et des effets secondaires est une partie importante des soins et du traitement du cancer métastatique. On prescrit des analgésiques pour soulager les douleurs, osseuses et autres, des traitements pour renforcer les os, par exemple, l’acide zolédronique (Zometa) ou le dénosumab (Xgeva) et même de la radiothérapie palliative. Des suppléments diététiques (de type Ensure) et des transfusions sanguines en cas d’anémie sont aussi utiles.
Vous pourriez également envisager de participer à un protocole de recherche afin de bénéficier des nouvelles formes de thérapies.
Avantages et désavantages
Bien que ces traitements puissent aider à soulager vos symptômes, ils ne conduisent pas à la guérison. Par contre, étant donné qu’ils agissent sur votre corps entier, ils peuvent aider à ralentir la croissance de votre cancer, peu importe à quelles parties du corps les cellules cancéreuses se sont propagées.
Avantages de la chimiothérapie
- Elle peut ralentir la propagation de votre cancer.
- Elle peut traiter le cancer de la prostate, peu importe où il se trouve dans votre corps.
- Elle peut être utilisée avec d’autres traitements.
- Elle peut alléger vos douleurs associées aux derniers stades du cancer.
- Elle peut prolonger votre vie.
Désavantages de la chimiothérapie
- Elle peut causer des effets secondaires qui pourraient avoir un grand impact sur votre vie quotidienne.
- Certains effets secondaires subsistent tant que la chimiothérapie n’est pas interrompue.
Les risques et complications de la chimiothérapie
Les effets secondaires précis dépendent du type de médicaments administrés. Les effets secondaires suivants sont courants avec la plupart des types de chimiothérapie:
- Problèmes gastro-intestinaux tels que la nausée, les vomissements et la diarrhée
- Fatigue et anémie
- Perte totale ou partielle des cheveux
- Sensibilité de la peau
- Vulnérabilité aux infections (le plus souvent aux infections de la poitrine, de la bouche, de la gorge et des voies urinaires)
- Changements des ongles
- Infertilité
Certains effets secondaires peuvent être traités par d’autres médicaments, tandis que d’autres effets subsistent tant que la chimiothérapie n’est pas interrompue.
À quoi vous attendre
Chaque cas est unique
Les médicaments, leur dosage et leur mode d’administration varient d’un homme à l’autre.
Pour le docétaxel par exemple, le nombre d’injections par semaine ou par mois (cycles de chimiothérapie) pour traiter le cancer de la prostate varie selon votre tolérance et votre réponse au traitement.
Généralement, on prescrit de six à dix cycles, à raison de un à trois traitement à chaque trois semaines d’une durée d’environ 30 minutes par traitement.
- Vous aurez à travailler avec votre équipe de soins pour créer un plan qui vous convient.
- Vous aurez besoin de réorganiser votre horaire, votre travail et vos finances au besoin et travailler en équipe avec votre partenaire et/ou vos proches.
- Vous aurez à vous déplacer, prévoir du temps pour votre préparation au traitement, pour le traitement comme tel et pour votre récupération une fois de retour à la maison.
- Vous aurez des analyses sanguines régulières avant la chimiothérapie. Ces analyses ont pour but de surveiller la numération globulaire, car la chimiothérapie peut faire baisser le nombre de globules blancs, de globules rouges ou de plaquettes dans votre sang.
- Vous aurez des tests de l’APS sur une base régulière.
- En cas de progression, vous pourriez recevoir une autre série de cycles de chimiothérapie.
Vérifier les bienfaits du traitement
Pour vérifier les bienfaits du traitement, on observe votre taux de l’APS et vos symptômes dus à la maladie. On observe rarement des changements aux examens radiologiques, car il est difficile de constater l’efficacité sur les métastases osseuses.
En revanche, plusieurs patients verront leur taux de l’APS et leurs symptômes s’améliorer après seulement quelques traitements (au docétaxel par exemple). Cette amélioration redonne souvent espoir aux patients et les pousse à continuer leur lutte contre la maladie.
De nouveaux traitements font l’objet de recherches tous les jours. Consultez votre médecin au sujet des traitements disponibles et s’ils sont pour vous.
Le retour à la maison
Ce que vous pourriez subir ou éprouver
La chimiothérapie tue les cellules cancéreuses, mais elle peut aussi endommager vos cellules saines. Les cellules et les tissus du corps ne tolèrent pas tous la chimiothérapie de la même façon.
Les effets secondaires peuvent se manifester en tout temps lors de la chimiothérapie. Certains se produisent en cours de traitement, d’autres tout de suite après ou quelques jours et même quelques semaines plus tard. Ils surviennent parce que vos cellules saines prennent du temps à se rétablir des effets des agents chimiothérapeutiques.
Il est important de signaler vos effets secondaires à votre équipe soignante. Les médecins peuvent évaluer (mesurer) la gravité de certains d’entre eux. Il arrive parfois qu’on doive ajuster les doses administrées, la durée du traitement ou les associations de médicaments si les effets sont importants.
Les effets secondaires
On a souvent entendu dire que la chimiothérapie est un traitement qui rend malade afin d’aider à se sentir mieux. La plupart des gens craignent les effets secondaires de la chimiothérapie, entre autres parce qu’on entend surtout parler des effets les plus impressionnants.
Souvenez-vous que ce ne sont pas tous les patients qui présentent des effets secondaires graves et que la gêne causée par ceux-ci est habituellement temporaire.
Les effets secondaires de la chimiothérapie varient en fonction de l’agent chimiothérapique et du patient. En règle générale, l’atteinte des cellules à multiplication rapide est à l’origine de certains effets secondaires. Pour en savoir davantage, consultez notre section sur les effets secondaires ou machimio.ca
Agents chimiothérapeutiques
Docétaxel (Taxotere): les effets secondaires liés à l’utilisation du docétaxel comprennent une neutropénie (baisse de vos globules blancs), une fatigue, une perte de cheveux, des diarrhées, une neuropathie (trouble qui touche les nerfs), un œdème des membres (gonflement des tissus dû à une rétention d’eau) et une dystrophie des ongles.
Cabazitaxel (Jevtana): les effets secondaires liés à son utilisation comprennent une fatigue, une diarrhée, une hématurie (sang dans les urines), une anémie, une neutropénie (baisse de vos globules blancs), une perte de cheveux et un œdème des membres (gonflement des tissus dû à une rétention d’eau).
Agents d’hormonothérapie en association
Abiratérone (Zitiga): présente des effets indésirables plus spécifiques comme une hypertension, une rétention d’eau et des œdèmes (gonflement des tissus dû à une rétention d’eau), une fatigue, une infection urinaire, une arythmie cardiaque et des lésions au foie.
Enzatulamide (Xtandi): peut entraîner des maux de tête, des bouffées de chaleur, une hypertension, des douleurs dans le dos, une infection des voies respiratoires, une anxiété, des diarrhées, une fatigue, des crises d’épilepsie, la présence de sang dans les urines et des œdèmes.
Apalutamide (Erleada): peut entraîner des bouffées de chaleur, des douleurs articulaires, des diarrhées, des nausées, une fatigue, une perte d’appétit, des démangeaisons, une perte de poids.
Certains hommes pourront éprouver tous les effets secondaires, alors que d’autres n’en ressentiront que quelques-uns ou même pas du tout. D’autres hommes encore éprouveront des effets secondaires différents.
Risque accru d’infection
On vous demandera de surveiller votre température régulièrement et d’avertir votre médecin si vous remarquez des plaies qui ne guérissent pas. Le risque d’infection accrue est dû à la baisse de vos globules blancs (neutropénie).
Ce que vous pouvez faire
- Lavez-vous les mains souvent et/ou utilisez un gel antiseptique.
- Nettoyez immédiatement toute coupure à l’eau et au savon, et appliquez un antiseptique.
- Évitez les foules et les personnes atteintes d’une infection.
- Coupez vos ongles avec précaution afin d’éviter les coupures.
- Utilisez un rasoir électrique pour vous raser.
- Lavez et pelez les fruits et légumes crus.
- Ne mangez pas de viande qui n’est pas suffisamment cuite.
- Ne nettoyez pas les litières de chat ou les cages d’oiseau.
Fatigue
Si vous vous sentez fatigué, prenez soin de vous-même émotionnellement et physiquement. Limitez le nombre de visiteurs ou la durée des visites et reposez-vous plusieurs fois au cours de la journée.
Ce que vous pouvez faire
- L’activité physique peut aider à faire face à la fatigue.
- Essayez de conserver votre énergie en déléguant le plus de tâches possibles ou en les rendant plus faciles (p. ex., en vous assoyant pour préparer les repas, en vous faisant reconduire à vos traitements).
Anémie
La chimiothérapie cause l’anémie chez certains hommes. Lorsque le nombre de globules rouges ou la concentration en hémoglobine est bas, les tissus du corps n’obtiennent pas suffisamment d’oxygène. Il en résulte de la fatigue et un essoufflement.
Ce que vous pouvez faire
- Le complément de fer est apporté au moyen de comprimés ou directement par voie intraveineuse, en fonction de la tolérance et des circonstances.
- Le niveau de fer ne peut être amélioré par le biais de l’alimentation que lorsque la carence en fer est la conséquence d’un régime déraisonnable. Mangez un régime équilibré. Suivez les instructions de votre médecin et de votre infirmière pour une alimentation adaptée et, si cela est recommandé, pour des suppléments nutritionnels.
Problèmes gastro-intestinaux
Les nausées et vomissements peuvent se manifester au cours des premières heures qui suivent votre chimiothérapie et durent habituellement environ 24 heures. Des médicaments permettent de prévenir ces effets chez bon nombre d’hommes.
La diarrhée peut se manifester peu après le début de votre chimiothérapie et est susceptible de se prolonger jusqu’à deux semaines après le traitement.
Ce que vous pouvez faire
- Parlez-en à votre équipe de soin. Des médicaments peuvent être prescrits.
- Demandez à rencontrer un nutritionniste si ce n’est pas déjà fait.
- Pratiquez une activité physique ou de relaxation (yoga, méditation) entre les traitements.
Ulcères buccaux
Une hygiène de la bouche régulière et minutieuse peut vous aider à prévenir la douleur et à atténuer l’infection. C’est l’équipe soignante qui donne les directives à suivre sur la fréquence des nettoyages et des rinçages de la cavité buccale et sur les produits à utiliser. Des analgésiques ou des solutions orales spéciales peuvent être nécessaires pour soulager la douleur. Un rince-bouche spécial peut aider à les minimiser.
Ce que vous pouvez faire
- Évitez les aliments acidulés, salés, acides ou épicés.
- Buvez beaucoup de liquides. Cela aidera à la guérison des ulcères.
- Retirez fréquemment vos dentiers afin de reposer vos gencives.
- Gardez votre bouche humide. Si votre bouche est sèche, sucez une sucette glacée ou un bonbon dur.
Changements des ongles
Les changements des ongles sont courants lors d’une chimiothérapie et peuvent affecter les ongles des doigts et des orteils. Vos ongles peuvent noircir, jaunir, se fragiliser, se fendiller, faire des stries ou bien se séparer partiellement de leur lit. Le noircissement des ongles s’estompe habituellement quelques mois après la chimiothérapie.
Ce que vous pouvez faire
- Utilisez une crème de cuticules plutôt que de les arracher ou de les couper.
- Protégez vos ongles en portant des gants quand on lave la vaisselle, jardine ou fait d’autres tâches ménagères.
La plupart des hommes n’ont pas d’effets tardifs après la chimiothérapie, mais certains peuvent éprouver un engourdissement ou picotement dans les mains et les pieds.
Pour en savoir plus, consultez nos sections Nutrition et poids santé, Vivre avec le cancer et machimio.ca
Le suivi médical
L’importance des soins de suivi
Les soins de suivi varient d’un patient à l’autre.
Une fois que vous aurez terminé tous vos traitements de chimiothérapie, votre équipe de soins de santé vous dira s’il y a d’autres traitements qui sont recommandés et ce que comprendront vos soins de suivi.
Les soins de suivi que vous recevrez dépendront de:
- votre type de cancer
- l’endroit où le cancer était localisé dans votre corps au moment du diagnostic
- le succès obtenu par la chimiothérapie
Faites équipe avec votre équipe
Les soins de suivi sont importants pour vous et votre équipe de soins de santé.
Cette étape aide votre équipe de soins de santé à surveiller vos progrès et à vérifier la façon dont vous récupérez des effets secondaires causés par votre chimiothérapie. Assurez-vous de noter tous les effets secondaires que vous ressentez. Il est utile d’utiliser un journal personnel à cette fin.
Les rendez-vous de suivi vous donneront la chance de discuter de la façon dont vous vous sentez. Sentez-vous libre de discuter de vos émotions par rapport au cancer. Vous pouvez poser des questions au sujet de vos soins et des choses que vous devriez surveiller dans le futur.
Vous pouvez également discuter de changements que vous pourriez apporter dans votre vie pour la rendre plus saine ou vous informer au sujet des groupes de soutien, si vous n’êtes pas déjà inscrit à un tel groupe.
Votre équipe de soins de santé
Elle vous donnera les grandes lignes de votre programme de suivi. En plus des consultations avec votre équipe de soins de santé, les soins de suivi peuvent comprendre des examens physiques, des analyses sanguines et d’autres examens d’imagerie. Ces examens peuvent être semblables à ceux utilisés pour diagnostiquer votre cancer.
L’horaire des visites de suivi est différent pour chaque personne. On peut demander à vous rencontrer plus souvent durant la première année suivant la fin de votre traitement et ensuite, à des intervalles plus espacés.
Vos soins de suivi peuvent être confiés à votre médecin de famille, à votre oncologue ou à votre hématologue. Cela peut dépendre de votre type de cancer et du succès obtenu par la chimiothérapie pour le traiter.
Suggestions et conseils
Questions destinées à l’équipe médicale
Pour obtenir des réponses à vos questions, il faut vous préparer. Avant de rencontrer votre médecin ou votre infirmière, faites une liste de questions à poser. Faire une liste de questions avant votre rendez-vous chez votre médecin peut être une façon de mettre sur papier ce qui vous préoccupe.
- Inscrivez sur votre liste les questions les plus importantes en premier.
- Faites-vous accompagner par un proche.
- Souvenez-vous que cette rencontre n’est pas la seule chance que vous aurez de poser des questions.
- Essayez d’accepter que l’incertitude existe; la médecine n’a pas une réponse définitive à toutes les questions.
À propos des effets secondaires
- Le traitement contre le cancer que je reçois causera-t-il de la fatigue? Et si c’est le cas, quelle en sera l’intensité?
- Existe-t-il des traitements efficaces permettant de maîtriser ou de soulager mon état de fatigue?
- Que peut-on faire si le traitement ne m’aide pas?
- Quels sont les effets secondaires probables des traitements que vous me proposez?
- D’autres membres de l’équipe de soins de santé peuvent-ils m’aider à gérer ma fatigue?
- (Si vous éprouvez de la fatigue) Mon état de fatigue est-il causé par l’anémie ? Et si c’est le cas, de quelle façon peut-on me traiter ?
- Quels sont les effets secondaires les plus fréquents? Sont-ils graves ?
- Quand puis-je m’attendre à présenter ces effets secondaires et combien de temps dureront-ils?
- Qu’est-ce que je peux faire au sujet de ces effets secondaires?
- Y a-t-il des symptômes que je devrais signaler immédiatement?
- Qui devrais-je appeler ? Qui devrais-je appeler hors des heures normales?
- Dans quelle circonstance ma chimiothérapie serait-elle retardée ou la dose pourrait-elle être réduite?
- Pour quelle raison ma chimiothérapie peut-elle être retardée ou la dose peut-elle être réduite?
- Y a-t-il quelque chose à faire pour s’assurer d’éviter les retards ou les réductions de dose?
Études cliniques
- Y a-t-il des études cliniques en cours convenant à mon état ou à mon traitement?
- Dans l’affirmative, serais-je admissible à ces études?
- Y a-t-il des renseignements particuliers que je devrais connaître à propos de ces études?
Avant le traitement
- Y a-t-il quelque chose que je devrais faire avant de commencer la chimiothérapie?
- Je prends des médicaments régulièrement pour traiter d’autres problèmes de santé. Devrais-je continuer de les prendre?
- Est-ce que je peux prendre des médicaments si j’attrape un rhume?
- Est-ce que je peux prendre des vitamines ou des suppléments à base d’herbes?
- Devrais-je manger avant mes séances de traitement? Et après?
- Y a-t-il des aliments que je devrais manger ou éviter de manger?
- Est-ce que je peux boire de l’alcool (bière, vin, spiritueux) durant mon traitement?
- Est-ce que je peux continuer à travailler?
- Est-ce qu’il y a des activités que je devrais éviter durant la chimiothérapie?
- Avec qui puis-je communiquer si j’ai des problèmes émotionnels?
- Y a-t-il des symptômes que je devrais vous signaler immédiatement?
- Avec qui puis-je communiquer hors des heures normales?
- Quels sont les services de soutien offerts dans ma région ?
- Y a-t-il des études cliniques en cours qui pourraient m’intéresser?
Pendant le traitement
- Est-ce qu’il est normal que je ressente cet effet secondaire?
- Combien de temps cet effet secondaire peut-il durer?
- Qu’est-ce que je peux faire au sujet des effets secondaires?
- Y a-t-il des symptômes que je devrais vous signaler immédiatement?
- Qui devrais-je appeler ? Hors des heures normales?
- Avec qui puis-je communiquer si j’ai des problèmes émotionnels?
- Quels sont les services de soutien offerts dans ma région?
Après le traitement
- Est-ce que j’aurai besoin d’autres traitements?
- Qui sera le médecin responsable de mes soins de suivi?
- À quelle fréquence devrais-je consulter mon médecin après la fin de la chimiothérapie?
- Est-ce que j’aurai besoin d’examens de suivi?
- Quels seront les examens dont j’aurai besoin et à quelle fréquence devrais-je les subir?
- Qu’est-ce que je dois surveiller?
- Qu’est-ce que je dois signaler à mon médecin?
- Avec qui puis-je communiquer hors des heures normales?
- Mon médecin de famille sera-t-il impliqué dans mes soins de suivi? De quelle façon?
- Est-ce que je peux offrir du soutien aux patients qui recevront bientôt une chimiothérapie?
Nous sommes là pour vous
Vous avez des questions ou des préoccupations? Surtout, n’hésitez pas. Contactez-nous au 1 855 899-2872 pour discuter avec un de nos professionnels de la santé spécialisés en uro-oncologie. Ils sont là pour écouter, soutenir et répondre à vos questions, celles de votre famille ou de vos proches. C’est simple et gratuit, comme tous nos services d’ailleurs.
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Sources et références
- Le cancer de la prostate – Comprendre la maladie et ses traitements; Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 4e édition
- Société canadienne du cancer
- Prostate Cancer Foundation-PCF.org
- National Cancer Institute-USA
- American Cancer Society
- Memorial Sloan Kettering Cancer Center
- Prostate Cancer UK
Dernière révision médicale et éditoriale: avril 2023
Rédigé par PROCURE. © Tous droits réservés