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LGBT-10 choses que vous devez savoir sur le cancer de la prostate

Au Québec, 12 hommes reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate tous les jours, peu importe votre orientation sexuelle. Pour la communauté LGBT, voici 10 choses que vous devez savoir sur le cancer de la prostate. Et sachez que notre équipe d’infirmières spécialisée en uro-oncologie est présente pour répondre à toutes vos préoccupations, et ce, en tout temps.

10 choses à savoir sur le cancer de la prostate

La communauté LGBT doit savoir – Mesdames et messieurs, gays, bisexuels, transgenres ou autres genres, vous comportez le même risque que les hommes hétéros de développer un cancer de la prostate. Si ce sujet vous interpelle, assurez-vous d’avoir en main la bonne information ou de surfer des sites crédibles et à jour, comme le nôtre. Les vieilles nouvelles d’y il y a 5 ans, insinuant que vous étiez plus à risque, n’ont plus leurs places… sauf à la poubelle.

Vos facteurs de risque – Les risques les plus importants sur lesquels vous n’avez aucun contrôle sont votre âge, votre histoire familiale de cancer et votre origine ethnique, les hommes noirs étant plus à risque. Le risque est le même pour toute personne ayant une prostate. En avez-vous une? Si, lors de votre naissance, tout le monde s’est écrié, c’est un garçon, vous avez encore cette glande sexuelle, peu importe vos chirurgies pour changer de sexe.

Vos ébats ou pratiques sexuelles n’ont rien à voir – Ni le sexe oral ou anal, pimenté ou agrémenté de jouets, n’augmentent votre risque de développer un cancer de la prostate. En d’autres mots, une prostate sollicitée sexuellement n’induit pas un cancer de celle-ci. De plus, la communauté scientifique s’entend pour dire que les éjaculations ont un effet protecteur contre le cancer de la prostate. Donc, amusez-vous… mais en toute sécurité svp!

Vous êtes plus touchés physiquement et psychologiquement – Des études ont montré que les hommes homosexuels ou bisexuels sont plus négativement touchés par les effets secondaires des traitements d’un cancer de la prostate que les hommes hétéros. L’impact de la dysfonction érectile, perte d’éjaculat ou de libido sur votre intimité est particulièrement profond, alors que votre sexualité est intimement liée à votre identité.

Sachez que nous n’avons pas vraiment besoin d’études pour le savoir. Vos témoignages… témoignent de votre réalité. Un homme hétéro, qui vit avec une conjointe ménopausée et qui s’accommode de sa dysfonction érectile ou de sa perte de libido, est de loin à l’opposé de votre situation. Il faut donc en parler à votre partenaire, en reparler à votre partenaire et/ou à une personne de confiance, en parler à votre médecin et consulter un/une sexologue sans hésitation!

Vous êtes solo? Vous n’aurez pas le choix que d’en parler aussi. Mais nous vous suggérons de lire cet article blogue avant. Dans le fond, c’est un article qui enligne tout le monde, peu importe le genre. Le message ici est ouvrez votre bouche et dites ce qui vous préoccupe afin d’obtenir tout le soutien dont vous avez besoin.

Vous étiez un homme et avez changé de sexe? – Les femmes transgenres, ou femmes trans, ont une prostate et peuvent donc être atteintes du cancer de la prostate, que vous ayez subi ou non une chirurgie pour changer de sexe. En effet, votre prostate est généralement épargnée durant une telle intervention, car son ablation est complexe et peut entraîner des complications, dont l’incontinence urinaire.

Des recherches plus poussées sont également nécessaires pour déterminer votre niveau de risque en tant que femmes trans et les effets de l’hormonothérapie féminisante sur votre risque de développer un cancer de la prostate ou celui d’avoir un cancer plus agressif au diagnostic. Nous savons que tout cela n’est pas évident, mais référez-vous tout de même aux facteurs de risque ci-haut mentionné et parlez-en à votre médecin. Si ce dernier vous met mal à l’aise ou semble fermé, changer pour un médecin plus ouvert et… moins constipé. Vous pouvez nous appeler également. Nous sommes là pour vous au 1 855 899-2873!

Émotions, questions et perte de vos repères – Un cancer à prédominance masculine peut être émotionnellement difficile pour les femmes transgenres et les personnes non conformes aux genres. De plus, pour les hommes gays ou bisexuels, la détresse liée aux effets secondaires, la perte de l’estime de soi et le sentiment de n’être que l’ombre de sa personne sont réels. N’oubliez pas que vous pouvez faire appel à votre médecin, aux sexologues, aux travailleurs sociaux et à notre équipe pour vous soutenir et vous aider à surmonter ces sentiments. Appelez-nous. On est là pour vous!

Le cancer de la prostate est guérissable – S’il est diagnostiqué à un stade précoce, près de 100% de toutes les personnes atteintes d’un cancer de la prostate seront en vie, cinq ans après le diagnostic. En fait, il est guérissable s’il n’y a aucune propagation ailleurs dans le corps et bien confiné à la prostate. D’où l’importance du dépistage pour les hommes d’âge mûr. Et sachez que plus vous êtes en forme, plus vous êtes actifs sexuellement et plus votre cancer est détecté tôt, donc confinée à votre prostate, plus vous reviendrez à une certaine normalité post-traitement. Faites-vous partie de ceux qui ont des facteurs de risque? Si oui, il faut en parler à son médecin. Vous n’avez pas de médecin de famille? Trouvez-en un. C’est un must!

La connaissance, c’est le pouvoir – Si vous ou quelqu’un que vous aimez recevez un diagnostic de cancer de la prostate, apprenez tout ce que vous pouvez sur les résultats ayant mené à ce diagnostic et sur la maladie. Cela facilitera votre décision quant au traitement. Il est important d’avoir un médecin avec qui vous pouvez parler ouvertement de votre orientation sexuelle ou de votre identité de genre. Étant donné que le cancer de la prostate peut affecter les hommes gays ou bisexuels et les femmes transgenres différemment des hommes hétérosexuels, en parler ouvertement à votre médecin peut vous aider à obtenir le meilleur traitement possible. Relisez le point 5 si votre médecin… dort au gaz!

Ouvrez les valves de communication – Cela vous permettra de discuter de vos préoccupations ou de vos peurs avec votre partenaire, sinon avec votre médecin si vous êtes célibataire. Lorsqu’on l’on parle de cancer, il faut ouvrir ces valves de communication, car juste le mot cancer fait peur. Si cela fait longtemps que vous n’avez jamais échangé en profondeur sur un sujet, alors que vous en êtes atteint ou alors que vous vivez avec des effets secondaires, il faudra alors débarrer ces valves de communication et user d’un peu d’humour pour mettre la table. Comme, par exemple, Chéri(e), il, mon chum en bas, a besoin de te parler à souaire ou bien docteur, il n’est toujours pas au rdv, j’ai une date ce soir, comment le réveiller sans soupçon…!

Comme le disait Chris Hartley – Suis-je moins un homme maintenant que je suis un survivant du cancer de la prostate? Au début de ma vie, j’ai dû accepter le fait que je n’étais pas moins un homme parce que j’étais gay. Le cancer de la prostate m’a fait remettre en question ma virilité, mais d’une manière différente. Cette fois en tant que père et mari. Je suis un homme meilleur maintenant, avec une perspective différente sur cette maladie et ma sexualité. Mon conseil est, que vous soyez hétéro, gay, bi, peu importe, gardez l’esprit ouvert et soyez patient. Le sexe n’est peut-être pas la même chose, mais cela ne signifie pas qu’il ne peut pas être aussi, sinon plus satisfaisant, qu’avant. Article intégral ici (en anglais).


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Vous avez des questions ou des préoccupations? Surtout, n’hésitez pas. Contactez-nous au 1 855 899-2873 pour discuter avec une infirmière spécialisée en uro-oncologie. C’est simple et gratuit, comme tous nos services d’ailleurs.

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Sources et références
Gay and bisexual men
The LGBT Community and Prostate Cancer

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