Nous avons déjà partagé les histoires de Jean-François et Michel, Laurent et Charles, de même que celles d’Yvon et William. Voici maintenant celles de Réal, Jean-Michel et Louis, extraites de la nouvelle édition Le cancer de la prostate – Comprendre la maladie et ses traitements, 2019.
Pour en savoir davantage sur les outils de prédiction que l’on retrouve dans ces histoires de cas, nous vous invitons à cliquer sur Pronostic et survie pour accéder à l’information.
« […] Réal, 55 ans, électricien »
« Réal est marié. Il travaille comme électricien pour une grande entreprise. Il est atteint d’un cancer de score 8 (grades 4 + 4 sur l’échelle de Gleason), de stade T3 et son taux d’APS est de 15 ng/mL. Les tables de Partin indiquent au médecin qu’il y a seulement 6% de chances que le cancer soit encore limité à la prostate et qu’il y a 26% de risque que les ganglions pelviens soient atteints. Le CT-scan laisse penser que le cancer s’est effectivement propagé aux ganglions lymphatiques pelviens.
Du fait de la présence de métastases dans les ganglions, même la chirurgie ne sera pas suffisante pour guérir le cancer. Réal aimerait limiter les risques de complications. Avec son médecin, ils décident d’entreprendre une hormonothérapie et une radiothérapie. Ces deux traitements combinés devraient aider à maîtriser la maladie à long terme. Réal reste optimiste même si une guérison est improbable, car il sait qu’il y a des options en cas de récurrence du cancer. » (Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 2019, p. 124)
« […] Jean-Michel, 67 ans, professeur de mathématiques à la retraite »
« Jean-Michel a 67 ans et il est divorcé. Le médecin lui apprend qu’il souffre d’un cancer de score 7 (grades 3 + 4 sur l’échelle de Gleason), de stade T2 et qu’il a un APS de 8 ng/mL. Selon les tables de Partin, il y a 46% de risque que le cancer ait débordé de la prostate, mais seulement 9 % de risque qu’il ait atteint les vésicules séminales et 2% qu’il affecte les ganglions pelviens. Cependant, comme le risque de débordement de la prostate est plutôt élevé, Jean-Michel apprend que, en plus de la chirurgie, il aura peut-être besoin d’autres traitements. Le médecin lui dit aussi qu’il n’enlèvera pas les ganglions, car le risque qu’ils soient affectés est faible. Enfin, les nomogrammes de Kattan lui apprennent que son risque de récidive est de 15% après cinq ans. Ce qui signifie que Jean-Michel a 85% de chances de guérir sans avoir besoin d’autre chose que de la chirurgie. » (Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 2019, p. 106)
« […] Louis, 64 ans, contremaître dans une usine de pâte à papier »
« Son cancer de la prostate est associé à un score de 6 (grades 3 + 3) sur l’échelle de Gleason ; son taux d’APS est de 8 ng/mL. Selon la table d’Albertsen, il a 68% de risque de mourir dans les 15 ans, avec une probabilité de 23 % de mourir de son cancer. Ce qui signifie qu’il y a environ 45% de chances qu’il décède d’autre chose au cours de la même période. C’est donc dire que Louis est presque deux fois plus susceptible de mourir d’autre chose que de son cancer au cours des 15 prochaines années. Le médecin lui propose la surveillance active au lieu d’opter tout de suite pour un traitement et de l’exposer à de possibles effets secondaires. Mais cette solution ne convient pas à Louis, qui imagine mal de vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il insiste pour être traité. Son médecin lui propose donc la chirurgie ou la radiothérapie, en lui expliquant leurs avantages et leurs inconvénients respectifs. Il calcule aussi les risques de récidive selon les nomogrammes de Kattan. » (Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC, 2019, p. 90)
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Source et référence
Le cancer de la prostate – Comprendre la maladie et ses traitements; Fred Saad, MD, FRCSC et Michael McCormack, MD, FRCSC; 5e édition entièrement revue et mise à jour, 2019. © Fred Saad et Michael McCormack, 2019 – Annika Parance Éditeur
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