« Mon médecin m’a informer que je suis un tout petit peu diabétique et que je devrai apporter des changements importants à mon mode vie. Pourtant je suis actif et je mange bien, bien que j’aie une dent sucrée. Si j’ai bien compris, je dois faire attention. La bonne nouvelle est que je ne suis pas diabétique! En fait je n’ai pas reçu de diagnostic formel. »
Il faut savoir que notre expertise est vraiment au niveau du cancer de la prostate (et les maladies de la prostate), donc nous ne sommes pas en mesure d’évaluer les risques de développer un diabète de type 2 avec le portrait ci-haut.
Ce patient est suivi par son médecin et a été sensibilisé aux risques d’un prédiabète. Nous aimerions le sensibiliser aux risques de développer un diabète advenant qu’il soit traité avec une hormonothérapie pour un cancer de la prostate.
Révision médicale par Marie-Lyssa Lafontaine, étudiante en médecine, axe urologie, Université de Montréal, le 28/11/2022
Mais avant tout, qu’est-ce qu’un prédiabète?
Selon Santé Canada, les personnes qui développent le diabète de type 2 peuvent préalablement avoir reçu un diagnostic de prédiabète. Cette condition est présente lorsque le taux de glucose sanguin est plus élevé qu’à la normale, mais pas suffisamment élevé pour poser un diagnostic de diabète de type 2.
Mais en quoi cela pourrait avoir un impact avec le cancer de la prostate?
Le problème n’est pas le cancer de la prostate. Cette maladie ne vous fera pas graduer de prédiabète à diabète de type 2. Le risque de développer un diabète de type 2 est plutôt lié à son traitement, plus particulièrement l’hormonothérapie.
En coupant la testostérone, l’hormonothérapie a un impact, entre autres, sur le métabolisme des patients. Vous pourriez noter certains changements, dont l’apparition d’un taux de sucre plus élevé lors de votre mesure de glycémie, entre autres. Donc, une des complications de ce traitement au long terme pourrait être… le diabète.
De là l’importance d’informer votre médecin que vous débutez ou suivez un traitement hormonal afin que celui-ci effectue les bilans de santé appropriés. En effet, il est fortement recommandé d’effectuer à un bilan de santé en début de traitement suivi de bilans de santé périodique par la suite. L’objectif de ces prises de sang est de détecter précocément des anomalies aux bilans de santé qui pourraient être associées à l’hormonothérapie et de les traiter. Apportez-lui cette fiche d’information pour savoir ce qui est recherché comme information.
Lors d’une prescription d’hormonothérapie
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