C’est reconnu, le cancer de la prostate peut entraîner son lot de problèmes et grandement affecter la qualité de vie des survivants.
Toutefois, une étude récente suggère que le simple de fait de marcher chaque jour contribue à réduire les effets négatifs du cancer ainsi que de son traitement.
D’importantes répercussions
Après un traitement contre le cancer de la prostate, les survivants font souvent face à divers problèmes de santé. Les troubles urinaires et intestinaux, ainsi que la dysfonction érectile et d’autres troubles d’ordre sexuel sont fréquents. La prise de poids, la fatigue et la dépression sont également répandues parmi les survivants.
D’ailleurs, dans une étude menée par Siobhan Phillips et son équipe de la Northwestern University de Chicago auprès de plus de 51 000 survivants du cancer de la prostate à un stade précoce, ces divers problèmes ont été mentionnés par un grand nombre de répondants.
Étant donné que cette récente étude portait sur la qualité de vie des survivants, ces derniers devaient également indiquer le temps hebdomadaire moyen consacré à l’activité physique, que ce soit la marche, le jogging, la course à pied, le vélo, la nage ou tout autre sport.
Les bienfaits de la marche
Grâce à cette étude, Phillips et son équipe ont pu établir une corrélation entre le niveau de santé des survivants du cancer de la prostate et les activités physiques pratiquées. Ainsi, trois heures de marche par semaine, ce qui équivaut à environ 25 minutes par jour, ou encore 90 minutes de marche rapide permettent d’améliorer considérablement la qualité de vie.
En effet, la marche contribue à réduire la fatigue et la dépression en plus de réguler le poids. De plus, l’activité physique avant et après un traitement du cancer de la prostate facilite le rétablissement du survivant, diminue les risques de complications et prolonge la survie à long terme. Il semblerait aussi que la fonction sexuelle revienne plus rapidement grâce à l’exercice, même pratiqué de façon modérée.
Selon Phillips, il s’agit donc d’une bonne nouvelle puisque plusieurs survivants ont de la difficulté à pratiquer une activité énergique régulièrement. Ainsi, « simplement se concentrer davantage sur la marche peut suffire à ce qu’ils se sentent mieux ».
Source PCF