par Winston McQuade
Lorsque j’ai reçu mon diagnostic en 2003, je n’ai pas hésité une seconde, j’ai mis toutes les chances de mon côté. J’ai d’abord cessé de fumer, je me suis mis à l’exercice intensif au gym et j’ai modifié mon alimentation : moins d’alcool et beaucoup plus de légumes verts…
Il est important de se prendre en main. Et de suivre les thérapies nécessaires. Vous n’ignorez pas que ça prend un bon moral et un couple solide pour passer à travers ce genre d’épreuve. D’ailleurs, mon amoureuse de l’époque s’est montrée très solidaire de ma démarche. J’ai subi bon nombre de thérapies et c’est peut-être la raison pour laquelle je puis en parler sans gêne ni malaise aujourd’hui.
Même si j’ai remporté une belle victoire après une récidive en 2006, je reste prudent. Mais j’ai confiance. Je m’adresse régulièrement aux femmes car on sait que les hommes ont très souvent tendance à pousser certaines questions cruciales sous le tapis. Je leur demande alors d’insister auprès de leurs conjoints afin que ceux-ci se soumettent aux examens nécessaires. Il ne faut pas se leurrer ; c’est la seule façon de savoir si une prostate est en santé ou non.
Encore faut-il les sensibiliser à cette maladie et les renseigner sur les facteurs de risque. Dans ce sens, nos activités de sensibilisation et d’information, le port du nœud papillon durant la campagne Noeudvembre et la journée du 19 novembre consacrée au cancer de la prostate pourraient inciter les hommes à prendre leur santé en main, ce qui aurait comme avantage considérable d’éloigner le spectre de ce cancer.
L’important dans la vie, c’est d’être bien dans sa peau, dans son corps et dans son âme. Se donner un coup de pouce peut donc faire la différence.
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